L'accompagnement éducatif sur mesure

Qui sommes-nous ?


Nous sommes une équipe éducative composée de spécialistes de l’accompagnement social. Nos professionnel/elles sont tous et toutes diplômés/ées d’un Bachelor en travail social, mention éducation spécialisée (ou équivalent) par la Haute Ecole de Travail Social de Genève. Chacun des membres de notre équipe a plusieurs années d’expérience dans différentes institutions genevoises : foyer éducatif pour enfants et adolescents, maison de quartier, travail social hors murs, centre de réhabilitation de type fermé, etc.  

Nous travaillons en étroite collaboration avec les différents partenaires du tissu social, éducatif et judiciaire genevois : le Tribunal des Mineurs (Tmin), le Tribunal de protection de l’adulte et de l’enfant (TPAE), le Service Protection des Mineurs (SPMI), le Département de l’Instruction Publique (DIP), l’Hospice Général, etc.  

Notre équipe éducative est composée de profils différents mais complémentaires. Notre connaissance du tissu social genevois nous permet de réagir rapidement en cas de difficultés et de réajuster nos pratiques en cas de nécessité.

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Notre Mission


Nous sommes sollicités lorsque les institutions traditionnelles ne sont plus adaptées ou se retrouvent démunies face aux problématiques de plus en plus complexes des jeunes et leurs familles.  Nous remettons le jeune au centre de son projet éducatif et l’accompagnons dans tous les aspects de son quotidien avec plus ou moins d’intensité selon ses besoins : scolarité, thérapies, soutien à la parentalité, suivi médical, suivi administratif.  

Nous proposons des méthodes d’accompagnements adaptées aux spécificités du contexte de vie, familial et social de la personne. Nous offrons une prestation mobile, ajustable en tout temps et sur mesure. Pour nous permettre de sortir des dogmes institutionnels traditionnels, nous avons privilégié l’entreprise sociale et solidaire comme type d’organisation.

Méthode de Travail

Notre travail s’articule sur trois étapes temporelles :
1. Accueil
2. Mise en place du Suivi
3. Projet de suite

1. Accueil


Jeunesse&CO est constituée d’une équipe d’éducateur qui a la particularité de s’adapter en toute circonstance dans les situations les plus complexes. Nos formations et parcours professionnels nous permettent d’être complémentaires et de travailler avec tous profils, du nourrisson à l’adulte. Nous croyons fermement en l’intelligence collective. Conscients des responsabilités, de l’incertitude liée à la complexité de nos missions et dans un souci de justice, nous avons à cœur de travailler en équipe et avec les différents partenaires sociaux.

Nous sommes mandatés par un acteur public (Tribunal des mineurs, Tribunal de protection de l’adulte et de l’enfant, Service Protection des mineurs, HUG, Hospice Général, Département de l’Instruction publique, etc.) ou privé (parents). Une première prise de contact a lieu avec le mandant afin d’échanger autour du type de suivi nécessaire, de la spécificité de la situation, et de l’intensité de l’accompagnement à proposer.

Nous offrons à nos bénéficiaires (ces jeunes) et à leur famille un suivi individualisé et privilégié. Pour chaque situation, un référent sera nommé d’office.

Puis, une rencontre a lieu entre le jeune et /ou sa famille avec notre équipe éducative. De cette manière, le jeune et sa famille pourront faire connaissance avec l’équipe et le professionnel qui accompagnera l’adolescent. Ce moment est primordial puisque l’éducateur référent expliquera au jeune les modalités de l’accompagnement : fréquences des rencontres, type de suivi, cadre à respecter, conséquences en cas de non-respect, etc. Les modalités de collaboration sont définies à cette étape.

2. Mise en place du suivi


L’équipe éducative de Jeunesse&Co travaille de manière transversale en proposant un accompagnement adapté aux difficultés et compétences du jeune et sa famille. Notre accompagnement s’articule autour de 5 axes principaux :

- Biologique
- Psychologique
- Social
- Administratif
- Professionnel

Biologique

Nous accompagnons le jeune dans ses démarches médicales par exemple la mise en place d’un contrôle régulier chez le médecin généraliste ou le dentiste. Nous soutenons le jeune dans la prise de traitement médical et dans sa manière de gérer la nutrition. Nous sommes également disponibles afin d’effectuer des activités sportives ou chercher avec le jeune un sport adapté à ses compétences.​

Psychologique

Nous soutenons le jeune dans la mise en place d’un suivi thérapeutique individuel ou familial. Nous orientons le jeune auprès de professionnels compétents, qui sauront prendre en considération les difficultés et les compétences du jeune. Si nécessaire, nous pouvons assister aux séances.

Social

Lorsque le jeune a des difficultés dans ses interactions sociales avec sa famille et ses pairs, nous lui proposons un soutien sur le savoir-faire et le savoir-être. L’adolescence, en plus d’être un état physique, est un état psychologique. Les jeunes sont parfois perdus dans leur recherche identitaire et ne savent plus comment gérer leur nouvel état psychologique dans un corps en pleine transformation. Souvent, les parents se retrouvent dans l’incompréhension du comportement de leur enfant.

Professionnel – Scolaire

Nous accompagnons le jeune dans son projet professionnel ou scolaire en fonction de ses difficultés et ses capacités. Le suivi professionnel ou scolaire peut prendre différentes formes. Tout d’abord, nous pouvons accompagner le jeune dans ses démarches administratives avec par exemple, la rédaction de C.V et lettre de motivation. Nous pouvons également l’accompagner dans sa recherche de stage / apprentissage en mettant à disposition notre réseau sur le tissu socio-économique genevois. De plus, nous pouvons mettre en place un suivi scolaire avec un appui sous forme de répétitoire.

Administratif

Les jeunes et les familles que nous accompagnons sont parfois débordés par les différentes instances auxquelles ils sont confrontés et les courriers qu’ils reçoivent (Tribunal, Hospice Général, lieu de placement, SPMI, assurance maladie, école, Officie Cantonal de la Population, etc). Nous accompagnerons le jeune et sa famille dans ce processus administratif. Notre travail consiste également à préparer le passage vers la majorité ou l’autonomie.  

3. Projet de suite

Nous cherchons avec le jeune un projet de suite adapté à ses besoins, tant au niveau du logement que du type de prise en charge (Ouverture d’un dossier AI, Point Jeune, SPAD, ou Hospice General, etc).

Notre Métier

Depuis la renaissance (16e siècle) jusqu’à la Révolution française et les droits de l’homme fin 18e) , l’Europe a connu un essor de l’individualisme. Un nouveau mode de vie basé sur la démocratie et la liberté (en opposition aux monarchies et au contrôle) vit le jour. L’individu était désormais plus libre de disposer de lui-même et de faire ses propres choix. L’état et l’église ont progressivement  eu de moins en moins d’emprise sur lui.  

La révolution industrielle du 19e siècle chamboula quant à elle les modes de productions et de transports. Ces changements ont considérablement modifié le mode de vie des individus et des familles,  tout en confirmant un peu plus le processus d’individualisation de la société. Les habitants quittèrent les campagnes et s’installèrent en ville. Dans un premier temps, les hommes et des femmes se sont affranchis de l’état et de l’église. La révolution industrielle permit à ces derniers de s’affranchir du travail et de la famille, si bien que les modes de solidarités entre les individus s’en trouvèrent également impacté.  

En effet, Durkheim (1893) avance le fait que les sociétés traditionnelles avaient plus tendance à faire preuve de « solidarité mécanique ». Cette forme de solidarité est basée sur une conscience « collective » très importante et un partage de valeur commune. Les individus vivent en communauté, font les mêmes activités (travailler la terre, tenir une ferme…) se ressemblent et s’entre aide. L’autorégulation à l’intérieur de la communauté y est très forte. Les rôles y sont clairement définis entre les anciens et les plus jeunes et entre hommes et femmes. La hiérarchie y est facilement identifiable.  

En quittant les villages, les individus rompirent cette chaîne de solidarité avec leur groupe d’appartenance. Durkheim avance le fait que cette rupture a donné lieu à une nouvelle forme de solidarité qu’il nomme « solidarité organique ». Il associe cela aux sociétés modernes, développées et urbanisées. En effet, il avance que cette forme de solidarité est basée sur l’interdépendance des individus où chacun à des droits et des devoirs à l’égard des autres (impôts, assurances sociales…). Les hommes et les hommes sont spécialisés dans leurs domaines respectifs et ont des valeurs complètement différentes. Ce modèle met à mal les familles nombreuses, les clans, et les formes de solidarité primaire puisqu’il est basé sur une société plutôt urbaine, mais ne touche pas encore aux familles nucléaires composées d’un couple marié ou non avec un ou plusieurs enfants (B. de Boysson, 2012). Les rôles y sont plus flous puisque désormais, le parcours professionnel des individus n’est plus linéaire si bien qu’une personne pouvait exercer différents métiers au cours de sa carrière, les femmes pouvaient être amenées à travailler, les familles étaient moins nombreuses à vivre sous le même toit, les familles étaient amenées à déménager plusieurs fois au cours de leurs vies afin de chercher du travail. ​

Les enfants commençaient à être pris de plus en plus en considération par la société. Leurs parents étant beaucoup plus exposés aux risques du marché et de l’industrialisation (accidents de travail, chômage, migrations, invalidité, vieillesses), les villes virent apparaître l’extrême pauvreté et des enfants abandonnés et livrés à eux-mêmes. Sauf que cette fois la famille proche, le « clan », les habitants du village n’étaient plus là pour assurer la solidarité mécanique comme autre fois. L’état se substituait donc aux familles nombreuses de manière normative avec des conséquences catastrophiques sur les enfants. D’après le temps(2014), entre 1800 et 1960 plus de 100'000 enfants sont placés dans des familles paysannes, dans des foyers, prisons, orphelinat, institut religieux, etc. Trois quarts d’entre eux furent mal nourris, maltraités, humiliés, voire violés. En 1986, le Conseiller Fédéral Alphons Egli présenta ses excuses au nom de la Suisse à ces enfants.  

Enfin, la seconde moitié du 20e siècle vit les femmes s’émanciper un peu partout en Europe et dans les sociétés occidentales. Elles accédèrent progressivement au droit de vote, aux grandes écoles aux marchés de l’emploi et purent légalement posséder un bien, conduire, avorter ou divorcer. Les jeunes refusèrent désormais les caractéristiques conservatrices et paternalistes de la société de l’époque.  Partout dans le monde les familles se rétrécissent tandis qu’en 1950, 44 % des femmes avaient six enfants ou plus, aujourd’hui elles sont 50 % à n’avoir pas plus de deux enfants.(Avenir Suisse, 2022). D’après la philosophe C. Delsol, l’individu est désormais « un citoyen orphelin de père, de prince et de Dieu ».

Nous pouvons considérer les sociétés occidentales comme individualistes. S’agissant d’un processus dynamique qui évolue dans l’espace et dans le temps, ce phénomène continue et s’exacerbe avec les nouvelles générations qui ont de plus en plus de besoins et de spécificités. De prima bord, ce processus semble avoir des vertus émancipatrices. Néanmoins, beaucoup de penseurs (Müller, 1986) avancent que ce nouveau mode de vie peut être perçu comme une pression très importante puisque l’individu est plus isolé face aux injonctions de la société « par rapport aux structures antérieures plus simples où chacun passait une grande partie de sa vie au sein de sa famille et faisait souvent toute sa carrière dans une seule et même entreprise » (Avenir Suisse, 2022).
Nous vivons donc actuellement dans une société où tous les cadres traditionnels sont consciemment ou inconsciemment remis en question et ceci, comme nous avons pu le voir même au sein des familles, de l’école et des institutions sociales.  

Ces dernières années, beaucoup d’institutions sociales de prises en charge pour mineurs ont rencontré des difficultés dans le Canton de Genève. Des foyers pour mineurs, au lieu de prises en charge pour autisme, au Centre Carcéral de la Clairière pour mineurs, ou au Service Protection des Mineurs (SPMI). Les professionnel-lle-s constatent qu’ils manquent de moyens humains et financiers et de formations pour répondre aux spécificités de l’accompagnement quotidien de ces jeunes qui deviennent de plus en plus complexes. Les professionnels constatent que, bien que les institutions tendent à être mobiles pour répondre aux besoins d’un public très fragilisé, il est nécessaire de créer et développer des prestations annexes et complémentaires..  

Dans les prises en charge individuelles des jeunes qu’ils accompagnent. Ils doivent en parallèle s’occuper du groupe et du travail administratif habituel dans ce type d’institution. Dans le Canton de Genève, une dynamique encourageante voit le jour : professionnels, associations de parents, et anciens enfants placés s'expriment davantage pour favoriser une évolution/le développement des méthodes de prises en charge. En effet, l’attention portée aux particularités individuelles encourage à élaborer des approches plus personnalisées/sur mesure dans le cas de situations particulières pour lesquelles une intervention institutionnelle/prise en charge institutionnelle ne conviendrait pas.  D’après nous les petites structures mobiles, composées de professionnel-lle-s connaissant parfaitement le réseau et le système scolaire du Canton seraient bien plus adaptées. Un accompagnement individualisé, adapté aux spécificités et aux caractéristiques sociales de chaque jeune est nécessaire pour proposer une prestation de qualité. Cette méthode d’accompagnement nécessite du temps et des moyens conséquents. Néanmoins, elle reste aujourd’hui la seule alternative possible.

  • Finalité au service de la société
  • Limitation du profit
  • Création d’emplois dans des conditions décentes (voire de meilleures conditions salariales que ce qui est prévu par la loi)
  • Système de gouvernance participatif
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Une Entreprise sociale et solidaire


La forme juridique d’une société à responsabilité limitée est la plus adaptée pour les prestations que notre structure fournit. En effet, elle nous permet d’avoir une plus grande marge de manœuvre, une réactivité plus importante, et une adaptabilité plus conséquente. Afin de travailler avec des publics qui mettent à mal les institutions sociales, seule cette forme juridique nous permet de sortir des limites institutionnelles préexistantes des institutions sociales classiques et d’aller là où les autres ne vont pas.

Néanmoins, notre structure n’a pas pour objectif l’enrichissement de ses membres. C’est pourquoi nous avons opté pour une entreprise sociale et solidaire comme environ 10 % des entreprises en Suisse romande d’après un rapport du Canton de Genève (Chambre de l’économie sociale et solidaire, 2012).

Ces entreprises ont la particularité de poursuivre des buts sociaux, en respectant certains critères éthiques et écologiques. Le profit est limité et considéré comme un moyen et non comme un objectif final. En résumé, une entreprise sociale et solidaire doit correspondre aux critères suivants (d’après l’organisation internationale du travail, 2011 et le Canton de Genève, 2022) :

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